14 août 2013 à 19:16
Sébastien Piocelle : «J’ai l’envie de relever le défi avec Le Pontet»
Sébastien, pourquoi avoir rejoint le Pontet cette saison ?
C’était dans l’air du temps, à partir du moment où je suis parti de Nîmes Olympique, mon arrivée à l’US Le Pontet était actée. Je connaissais plusieurs personnes dans le club, notamment le Président Jean-Marc Conrad, qui était à la tête d’Arles Avignon à mon retour en France en Ligue 2. La possibilité de rester dans la région était importante pour moi, tout en intégrant une nouvelle aventure avec un club ambitieux. Je ne viens pas non plus en touriste, comme certains pourraient le penser, loin de là, j’aurai pu arrêter si je n’avais plus l’envie. Ce que je ne cache pas, c’est d’avoir privilégié la proximité pour ma famille et mes enfants. J’ai envie de relever ce nouveau défi avec le Pontet, un club important dans la région, qui va essayer de faire le meilleur championnat possible. Je vais tâcher d’apporter mon expérience, mon vécu et mes qualités au sein du groupe pour qu’on réalise une belle saison.
De nombreux entraîneurs français n’utilisent pas les joueurs trentenaires, qu’en penses-tu ? Et comment cela se passe avec Hakim Malek ?
En France, ce n’est pas dans la culture d’accueillir à bras ouvert les trentenaires. J’évolue à un poste au milieu de terrain, où au-delà des qualités physiques et techniques, il y a un rôle important d’aboyeur, de relai pour l’entraîneur. On ne pourrait pas faire une équipe qu’avec des éléments de 35 ans, mais c’est difficile aussi de n’avoir que des joueurs de 20 ans. Il faut trouver la bonne dose pour faire le bon amalgame pour avoir une formation compétitive. Si physiquement, je n’étais pas dans de bonnes dispositions, j’aurai raccroché les crampons. J’ai décidé de continuer, car je sais ce que je peux encore apporter. Avec l’entraîneur, nous avons eu de bonnes discussions, le groupe est assez jeune. Lui, comme moi, nous sommes nouveau aux Pontet, nous devons nous imprégner de la culture de ce club, et d’apporter notre expérience. Si le feeling est bon actuellement, seuls les résultats primeront. Nous le savons, nous serons jugés l’entraîneur comme les joueurs sur le terrain et non sur des blablas.
Que penses-tu de l’équipe actuelle à la fin de la préparation ?
Nous avons un groupe de qualité. Je ne connais pas nos adversaires en championnat, je sais que cette poule du sud a la réputation d’être compliquée avec des équipes aux ambitions affichées telles que Grenoble, Cannes ou Martigues. Ces 3 clubs sont a priori un ton au-dessus sur le papier. Pourtant depuis plusieurs saisons, ce sont des outsiders qui sont parvenus à monter, comme Uzès, Colomiers. Nous devons nous fixer des objectifs, mais sans non plus se mettre trop de pression. Cela serait bien d’effectuer une bonne entame de championnat et jouer le haut de tableau, car nous avons une équipe avec de belles qualités techniques. Certains matchs pièges vont se jouer parfois au mental, il faudra répondre présent. Pour le moment, je pense que c’est honorable, maintenant il faudra juger sur la compétition.
Samedi, le championnat démarre face à Consolat, que sais-tu de cette équipe ?
Je pars un peu dans l’inconnu. C’est un club de quartier de Marseille, avec des moyens limités et qui s’en sort très bien. Consolat s’est appuyé pendant plusieurs saisons sur son entraîneur Hakim Malek, qui nous a rejoints, avec un groupe stable. Lors de ce mercato, ils ont perdu quelques joueurs clés, et changé d’entraîneur. Les premiers matchs sont toujours compliqués, s’il n’y a pas la manière, de notre côté, il faudra mettre toute l’envie pour prendre nos premiers points dès ce samedi à Fargues.
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